De nombreux chefs d’entreprises, et notamment des micro-entrepreneurs, se retrouvent actuellement en grande difficulté, faute de client et de commande. Alors les idées et les initiatives fleurissent : entraide, soutien, relais… Aujourd’hui la communication digitale joue un rôle primordial pour leur survie et nous avons chacun un rôle à jouer.
Donner de la visibilité pour ne pas être oublié
À l’heure du doute et du manque de visibilité, nous limitons nos dépenses et c’est bien normal. Parmi les premiers budgets tronqués, ceux dédiés à la communication. C’est une variable facilement ajustable dont les vannes peuvent être coupées en un tour de main. Paradoxalement, nous n’avons jamais eu autant besoin de communiquer. Le web et ses réseaux sociaux sont, désormais pour beaucoup, le seul lien avec les prospects, les clients et les partenaires. Au-delà de la commercialisation de nos prestations, nous devons travailler notre notoriété pour pouvoir redémarrer au plus vite après la crise. Il nous faut donner de la visibilité à nos activités pour ne pas être oubliés.
La solidarité va se nicher dans le détail
J’ai appliqué jusqu’à présent une ligne éditoriale plutôt stricte sur ma communication professionnelle sur Facebook et Linkedin. Du pro et uniquement sur mon activité. Devant l’étendue du nombre d’acteurs économiques, bâillonnés et contraints au repos, j’ai revu ma copie. Désormais, je diffuse les informations des autres, leurs actualités, leurs galères aussi. Et si à mon échelle, je pouvais les soutenir ? Un « j’aime », un « partager », juste pour leur donner un peu de visibilité. Ne parle-t-on pas de communication virale sur les réseaux ? À l’instar du COVID19, avec mon clic, ne pourrais-je pas contaminer une, puis deux, puis trois personnes ? Qui, à leur tour, pourraient favoriser la transmission des informations ?
Entreprises, partagez vos vitrines !
Cette solidarité individuelle pourrait en susciter d’autres. Des grains de sable forment bien des plages entières… Si nous partagions, tous, les initiatives, les actualités, les nouvelles formes d’organisation de nos contacts pour les faire vivre au jour le jour en attendant l’accalmie ? Si nous pouvons le faire à titre individuel, les entreprises pourraient adhérer à la démarche pour décupler ses effets. Chefs d’entreprises, ouvrez vos sites et vos réseaux, mettez à disposition vos vitrines !
Le jour d’après, vous aurez besoin de vos sous-traitants et de vos prestataires autant qu’ils auront besoin de vous. Parlez de vos liens professionnels, de la provenance de vos matières premières, de la qualité de leurs prestations… C’est aussi vous donner du crédit et valoriser votre activité, pour que chacun puisse rebondir et redémarrer au plus vite.
Jennifer ROUMET